Ishtar, l'amour indomptable
Ishtar, protectrice de Wyrham
Librement adapté des légendes mésopotamiennes, sumériennes, sémitiques
et akkadiennes
Zenta HnZ _ Illimindizia _ 2016
Ishtar,
divinité de la magie guerre et de la fécondité, voluptueuse et belliqueuse à la
fois, qu'on voit tantôt le matin tantôt le soir et qui, à ce titre, était aussi
considérée comme tantôt mâle, tantôt femelle. Ishtar a sa personnalité bien
spécifique, on la reconnais comme déesse de l'amour, de la volupté, de la
liberté. Mais on la connaît aussi comme déesse exaltée et guerrière,
belliqueuse et nourrissant une passion pour la magie et les armes. Bien
qu'androgyne, elle semble fort bien assumer sa nature fière, orgueilleuse,
impérieuse et séductrice en même temps. Elle est à la fois déesse de l'amour et
de la guerre.
Son arme
est le cimeterre, son animal le lion, sa pierre le lapis-lazuli et ses symboles
sont la Ceinture Zodiaque (étoile à 8 branches, ceinture aux sept pouvoirs) et
le sceptre du lion (son cimeterre). Elle est associée aux domaines suivant:
Charme (obligatoire), Guerre et Guérison.
Domaine du Charme
Pouvoir donné :
Une fois par jour, le prêtre peut augmenter sa valeur de Charisme de 4 points.
Ce pouvoir dure 1 minutes. On l'active au prix d'une action libre.
Sorts du domaine du Charme:
- Charme-personne
- Apaisement des émotions
- Suggestion
- Espoir
- Charme-monstre
- Quête
- Aliénation mentale
- Exigence
- Domination universelle
Domaine de la Guerre
Pouvoir donné : Le prêtre gagne les dons Maniement
d’une arme de guerre (si nécessaire) et Arme de prédilection (l’arme étant
celle de son dieu).
Sorts du domaine de la Guerre
Sorts du domaine de la Guerre
- Arme magique
- Arme spirituelle
- Panoplie magique
- Puissance divine
- Colonne de feu
- Barrière de lames
- Mot de pouvoir aveuglant
- Mot de pouvoir étourdissant
- Mot de pouvoir mortel
Domaine de la Guérison
Pouvoir donné : Le prêtre lance tous les sorts de
guérison avec un bonus de +1 niveau de lanceur de sorts.
Sorts du domaine de la Guérison:
Sorts du domaine de la Guérison:
- Soins légers
- Soins modérés
- Soins importants
- Soins intensifs
- Soins légers de groupe
- Guérison suprême
- Régénération
- Soins intensifs de groupe
- Guérison suprême de groupe
1. La Grande Dévoreuse
Ishtar
n'est pas un ange. Capricieuse, peut-être infidèle, armée d'une volonté de fer,
ne pardonnant aucune injure, capable de pousser à l'extrême sa vengeance pour
peu qu'elle soit offensée, elle est cependant capable de compassion, de pitié
pour les créatures terrestres; elle peut les plaindre lorsqu'une calamité les
éprouve; ce qui ne l'empêche pas, de temps en temps, dans sa colère, d'envoyer
aux hommes quelques redoutables épreuves. Elle est aussi cruelle, pleine de
mépris de morgue. En tant que déesse de l'amour libre ses rites attireront
l'attention par leur caractère licencieux, dit-on pudiquement, alors qu'on peut
à bon droit parler d'orgies et de désordres.
Ce qu'elle
aime, c'est se battre et parce qu'elle en a le goût sauvage, faire l'amour,
consommer des amants. Gilgamesh le lui reprochera d'ailleurs avec assez de
violence, alors qu'elle lui fait des avances, ne voulant pas connaître le sort
de ses victimes.
2. Sa légende et ses dogmes.
A. Sa légende
Son premier amour, le berger Dumuzi
Qu'on m'érige mon lit garni de fleurs.
Qu'on y répande des herbes semblables au lapis-lazuli limpide.
Pour moi, qu'on amène l'homme de mon cœur.
Qu'on m'amène mon Amausumgal-ana (autre nom de Dumuzi).
Qu'on place sa main dans ma main, qu'on place son cœur contre mon cœur.
Lorsque la main est sur la tête, que le sommeil est plaisant !
Lorsque le cœur est pressé contre le cœur, que le plaisir est délicieux !
Qu'on y répande des herbes semblables au lapis-lazuli limpide.
Pour moi, qu'on amène l'homme de mon cœur.
Qu'on m'amène mon Amausumgal-ana (autre nom de Dumuzi).
Qu'on place sa main dans ma main, qu'on place son cœur contre mon cœur.
Lorsque la main est sur la tête, que le sommeil est plaisant !
Lorsque le cœur est pressé contre le cœur, que le plaisir est délicieux !
— Chant
nuptial pour Ishtar et Dumuzi
"Dummuzi, le chéri de ton jeune âge, tu lui as enseigné
une déploration funèbre annuelle"
—Gilgamesh, l'épopée de Gilgamesh.
Ishtar,
cette fois, ne veut pas se rendre sur terre, là où elle a eu sa mésaventure
avec le jardinier d'Enki, mais elle veut aller aux Enfers, chez sa soeur qui y
règne sans partage après la mort du mari de sa soeur, Gugalanna, le Grand
Taureau Céleste. Ses intentions ne sont pas claires; elles ne le seront que
pour Ereshkigal, reine des morts, qui perçoit tout de suite les ambitions
d'Ishtar. La déesse guerrière emporte avec elle les sept Pouvoirs, se coiffe du
turban, qui est la couronne de la steppe, elle se fixe au front "ses accroche-coeur", se couvre de
bijoux, se pare, se farde, s'enveloppe de son manteau royal. Avant de
descendre, elle convoque sa fidèle assistante Ninshubur afin qu'elle se rende
chez Enki, dans le cas où elle ne serait pas remontée des Enfers au bout de
trois jours, fassent le nécessaire pour l'en sortir.
Elle
descend donc et frappe "d'un poing
menaçant" à l'huis du monde d'en bas. Toujours impatiente et
impérieuse, elle ne suppose pas qu'on la fasse attendre. Petû, le portier,
s'étonne de ce que la Reine du Ciel veuille entrer au Pays sans retour. Elle
prétend qu'elle est venue auprès de sa soeur Ereshkigal dont l'époux Gugalanna,
le Grand Taureau Céleste, a été tué. Le portier va trouver sa maîtresse, lui
décrit la visiteuse, "élevée comme
le ciel, plantureuse comme la terre". Ereshkigal est folle de rage;
"elle se frappe les cuisses et se
mord les lèvres de dépit". Elle ordonne qu'on tire le verrou des sept
portes et qu'on lui amène l'intruse, dépouillée de ses ornements et de ses
vêtements, nue, c'est-à-dire humiliée et sans défense. Au passage de chaque
porte, en effet, quelque chose lui est retiré. "Que signifie?", dit-elle chaque fois, toujours aussi
orgueilleuse; et Petû répond :"Les
pouvoirs du monde d'en bas sont irréprochables; ne proteste pas contre les
rites du monde d'en bas".Alors Ishtar se retrouve nue, face à
Ereshkigal qui porte sur elle un regard meurtrier. Elle est entourée de ses
juges, de ses magistrats et crie contre Ishtar "un cri de damnation". Immédiatement, la Grande Déesse est
changée en cadavre et suspendue sans égards à un clou.
Enki,
conscient des conséquences sur terre de la disparition de la déesse de l'amour,
manifeste son inquiétude. Il décide de venir en aide à cette incorrigible et
impétueuse déesse : "Qu'a-t-elle
encore fait!" s'écrit-il. Mais il fabrique de ses mains deux
créatures, un kalatu et un kungara, de
charmants invertis qui s'introduiront sans trop de mal dans la chambre à
coucher d'Ereshkigal qu'il s'empresse de rendre malade. Lorsqu'ils auront forcé
la porte des Enfers, la Reine sera couchée, la "chevelure rassemblée sur sa tête comme un poireau", et quand
elle criera de douleurs, ils devront manifester leur compassion. Lui dire:
"Ô notre souveraine dolente, aïe tes
membres!", ou "Aïe, tes
entrailles!". Les deux invertis seront assez bons comédiens pour
émouvoir Ereshkigal; elle leur fait alors le serment de leur offrir "un destin favorable" en plus
de libations et de choses agréables mais ils refusent tout. La seule chose
qu'ils réclament, c'est le cadavre suspendu à un clou. "Ce cadavre, s'étonne-t-elle, c'est celui de
votre souveraine!" Mais elle ne peut se dédire, elle a promis. Alors
les deux envoyés d'Enki arrosent le cadavre de breuvage et de nourriture de
vie, et Ishtar revient à elle. Mais elle ne pourra pas remonter aussi
aisément. Les Amunna, les juges, la retiennent : "Qui donc, disent-ils, descendu au Monde d'en bas, en est jamais
ressorti quitte?". Elle devra leur remettre un substitut, quelqu'un
qui prendra sa place.
La première
personne qu'elle rencontre sur terre est Ninshubur, sa fidèle assistante qui se
jette à ses pieds. Les démons accompagnant Ishtar sont prêts à se jeter sur la
pauvre Ninshubur, mais Ishtar refuse. C'est grâce à elle qu'elle a été sauvée.
Elle refusera de même de laisser sacrifier son ménestrel coiffeur, et même son
capitaine. Lorsqu'ils arriveront devant Duzumi, "installé sur une estrade", confortablement, et qui ne
semble guère s'être soucié de la disparition de son amante, elle prononcera le
crie de damnation: "C'est lui,
emmenez-le!".Dumuzi l'implore en vain; il implore Utu pour qu'il
change ses pieds et ses mains en serpents et pour qu'il puisse ainsi échapper à
ses poursuivants. Utu accepte et Dumuzi ira se réfugier chez sa soeur
Gestianna; une soeur aimante, si aimante qu'elle suppliera Ishtar de l'envoyer
chez les morts en lieu et place de son frère. Ishtar prendra sa décision :
"Toi, ce sera seulement la moitié de
l'année et ta soeur, l'autre moitié", dit-elle à son amant.". À
la fin, le malheureux sera repris et emporté par les démons aux Enfers. Cela ne
l'empêchera pas de pleurer son "charmant
époux", son "chéri
délicieux"; longuement, elle se lamentera sur sa mort, sur le fait
qu'il n'est plus auprès d'elle.
Le jardinier d'Enki, Sukaleduta
Cette
légende tragique fait redouter pour beaucoup les fatales étreintes de la déesse.
D'humeur voyageuse et conquérante, elle se rend en Illimindizia monté sur un
puissant auroch céleste sur l'onde puis sur un lion géant sur les terres. Le
palais de son père-frêre, Enki, avait un somptueux jardin, entretenu par le
jardinier Sukaletuda, qui avait créé à cette occasion un somptueux paravent.
Ishtar,
fatiguée de son périple, arrive au jardin et s'y endort, étendue dans les
fleurs multicolores du kaléidoscope. En guise de pagne, elle étend sa Ceinture Zodiaques.
Mais Sukaletuda, caché derrière le paravent, aurai épié la déesse non sans
plaisir. Non sans présomption, il se serai alors approché, aurait dégrafé la
ceinture et profité de son corps.
A son
réveil, la déesse comprend l'affront qu'elle a subit et cherche son agresseur,
bien décidée à se venger, mais ne le trouve pas. Prise de fureur elle change
l'eau des puits et réservoirs en sang, fait pleuvoir la grêle et la cendre et
invoque les tornades et les bêtes sauvages. Le jardinier va trouver Enki pour
lui demander conseil, qui, plein de sagesse lui dira d'aller se cacher en ville
parmi ses semblables mortels de sorte qu'Ishtar ne puisse le trouver.
Après avoir
lancé toutes sortes de charmes maléfiques, elle a l'idée à son tour d'aller
trouver Enki, supposant que son agresseur est allé le voir. Elle demande alors
à Enki de lui livrer son agresseur et le dieu lui remet l'homme contre la
promesse qu'elle l'emmènera sain et sauf. Ce qu'elle fera, jusqu'a l'amener
dans le Désert Sans Fin de Cuthsi où se perdra pour l'éternité.
B. Ses dogmes
"Je célèbre la très haute,la plus vaillante des dieux!
De la fille de Ningal
j'exalte la puissance.
Oui, d'Ishtar la très haute,
la plus vaillante des dieux,
la fille de Ningal,
je redis la puissance!
Fameux sont ses exploits
Ses menées sibyllines!
Elle est toujours à guerroyer
et d'une activité déconcertante!
Devant dieux et rois, elle tournoie (valse) de toute sa virilité! [...]
Istar l'extravagante
s'entend à terrasser!
Sa fête, c'est guerroyer,
d'entrechoquer les combattants
Son enthousiasme à batailler
Révèlent sa vraie nature! [...]
On lui a remis l'univers!
On l'a dotée d'un mâle courage, d'exploits et de vigueur! [...]
On ne peut la tenir en laisse,
Elle s'échapperait, elle est trop forte!"
De la fille de Ningal
j'exalte la puissance.
Oui, d'Ishtar la très haute,
la plus vaillante des dieux,
la fille de Ningal,
je redis la puissance!
Fameux sont ses exploits
Ses menées sibyllines!
Elle est toujours à guerroyer
et d'une activité déconcertante!
Devant dieux et rois, elle tournoie (valse) de toute sa virilité! [...]
Istar l'extravagante
s'entend à terrasser!
Sa fête, c'est guerroyer,
d'entrechoquer les combattants
Son enthousiasme à batailler
Révèlent sa vraie nature! [...]
On lui a remis l'univers!
On l'a dotée d'un mâle courage, d'exploits et de vigueur! [...]
On ne peut la tenir en laisse,
Elle s'échapperait, elle est trop forte!"
— Prière à Ishtar
Accueille avec plaisir ma prosternation, écoute mes
prières,
regarde-moi avec confiance, reçois mes supplications !
Jusques quand, ô ma Dame, seras-tu courroucée, et, détourné, ton visage ?
Jusques quand, ô ma Dame, seras-tu irritée, et, furieuse, ton âme ?
Tourne ta nuque, que par indifférence à mon égard tu tenais détournée, et consens à une parole favorable !
Comme la partie dormante de l'eau d'une rivière, que ton âme, pour moi, s'apaise,
pour que je puisse piétiner, comme le sol, ceux qui me sont arrogants !
Et ceux qui me manifestent leur colère, soumets-les moi et fais-les moi fouler sous mes pieds !
regarde-moi avec confiance, reçois mes supplications !
Jusques quand, ô ma Dame, seras-tu courroucée, et, détourné, ton visage ?
Jusques quand, ô ma Dame, seras-tu irritée, et, furieuse, ton âme ?
Tourne ta nuque, que par indifférence à mon égard tu tenais détournée, et consens à une parole favorable !
Comme la partie dormante de l'eau d'une rivière, que ton âme, pour moi, s'apaise,
pour que je puisse piétiner, comme le sol, ceux qui me sont arrogants !
Et ceux qui me manifestent leur colère, soumets-les moi et fais-les moi fouler sous mes pieds !
— Prière
à Ishtar
Ô Ishtar, fais l'assaut et le corps-à-corps
se ployer comme la corde à sauter !
Comme le tambour et la baguette, ô Dame du combat,
fais s'entrechoquer l'affrontement (des troupes) !
Ô déesse des joutes guerrières, conduis la bataille
comme un jeu de marionnettes !
Ô Innin, là où sont le choc des armes et le massacre,
joue, comme aux osselets, avec le chaos !
Ô Ishtar, lorsque, comme un violent ouragan,
tu maintiens le dur nœud du combat,
lorsque, par la masse, la hache, le glaive et l'épieu,
tu rivalises par la force,
lorsque tu revêts la cuirasse furieuse,
que fasse rage le Déluge !
se ployer comme la corde à sauter !
Comme le tambour et la baguette, ô Dame du combat,
fais s'entrechoquer l'affrontement (des troupes) !
Ô déesse des joutes guerrières, conduis la bataille
comme un jeu de marionnettes !
Ô Innin, là où sont le choc des armes et le massacre,
joue, comme aux osselets, avec le chaos !
Ô Ishtar, lorsque, comme un violent ouragan,
tu maintiens le dur nœud du combat,
lorsque, par la masse, la hache, le glaive et l'épieu,
tu rivalises par la force,
lorsque tu revêts la cuirasse furieuse,
que fasse rage le Déluge !
— Exaltation
d'Ishtar
L'amour est libre
Aucune union
n'est sacrée si elle est exclusive, l'amour se partage et se donne librement,
sans limites à tous et chacun.
Rien n'est plus haut que
la Déesse
Rien n'est
plus beau que la Déesse, rien n'est plus fort, rien n'est plus pur. Les plus
belles créations sont faites pour la Déesse, les plus belles créatures sont
faites pour vénérer la Déesse.
Tous sont égaux dans les
charmes de la Déesse
La Déesse
est grande et bonne, elle reconnaît tous et chacun indépendamment, elle ne se
trompe jamais et ne fait jamais d'erreur.
Tous on
droit à l'amour et à l'amour de la Déesse, les prêtresses sont l'extension de
cet amour, il se doit de respecter leur présence comme la présence de la Déesse
elle-même.
Les prêtresses suivent des
rites spécifiques:
Elle
doivent prendre 3 bains rituels par semaine, qui consistent en trois immersion complètes
dans de l'eau pure, préférablement de l'eau de pluie ou de rosée, puis de sept
onctions d'huiles rares.
Elle mènent
des prières au crépuscule, durant lesquelles elles brûlent encens et huiles
rares.
Elles
suivent les rites de la prostitution sacrée, contre une offrande au culte
d'Ishtar. Pour beaucoup, les services d'une prêtresse d'Ishtar servent à
symboliser le passage à l'age adulte des jeunes hommes, afin qu'ils soient "formés et attentifs aux choses de
l'amour".
Les prêtresses n'ont pas le
droit d'avoir d'enfants tant qu'elles sont consacrées à la Déesse.
3. Une déesse respectée dans les Trois
Royaumes
Principalement
connue comme une religion pratiquant la prostitution, elle est acceptée dans
toutes les citées du monde connu, même dans les royaumes au delà du Désert sans
fin de Cuthsi. Les prêtresses d'Ishtar sont toujours respectées et accueillies
comme ambassadrices, a la fois par crainte de vengeance de la déesse et respect
de leur services.
Tout le
monde peut prétendre à une entrevue avec une prêtresse, pour peu qu'il ou elle
soit sexuellement majeur. Ces entrevues se font contre un don au culte de la
Déesse, qui n'est jamais un prix fixé mais dépendant du commanditaire. La
légende du jardinier d'Enki est la légende la plus connue de tous, car elle est
met en garde les aventureux qui voudraient profiter d'une prêtresse contre sa
volonté; tous ceux qui ont essayés n'ont pas survécu pour en parler.
Les
prêtresses sont généralement sélectionnées à leur 8ieme anniversaire, formées
aux arts de la danse, chant, musique, thé, équitation, jardinage, combat ,magie
profane et évidemment aux arts de l'amour. Il n'est donc pas rare que les prêtresses
d'Ishtar soient barde avant d'être prêtresses. Elles ne sont pas forcées de
rester à un temple en particulier, mais ont obligation de revenir à l'Orbe de
Wyhram tous les ans, à l'occasion de la visite de la Déesse, il est donc rare
d'en voir hors des Trois Royaumes.
Cependant
il arrive que certaines prêtresses découvrent la Déesse plus tard. Ces "Apôtres" sont des êtres
exceptionnelles, d'une beauté sans égale et maniant les arts à la perfection.
Elles ont suivit une certaine formation mais n'ont pas l'obligation de revenir aussi
souvent à l'Orbe de Wyhram. Historiquement les sanctuaires d'Ishtar ont tous
étés fondés par des Apôtres qui étaient parties explorer le monde, l'Orbe elle
même fut fondée par Inara Serra, Compagne de l'Alliance et membre d'équipage du
Serenity.
Les prêtresses
ne voyagent jamais seules et sont accompagnés par des compagnons souvent hauts
en couleurs et dont les motivations varient. Elles apprécient un certains
confort nécessaire au culte de la Déesse mais peuvent ne pas s'en embarrasser
suivant leur personnalité et les circonstances. Bien que rarement sur un champ
de bataille, elles sont de redoutables guerrières - mages dont seul les plus
fou et téméraires ne se méfieraient pas.
4. Protectrice de la cité flottante de Wyrham
Anciennement
déesse des plaines elle alla réclamer aux citées humaines de lui fournir un
palace digne de son nom et ses pouvoirs offerts par Enki, dieu des cieux., plus
de cent, qui vont de l'art du chant à l'office d'anciens, au sceptre et au
noble manteau, au poignard et à la matraque, à l'érotisme et au baiser, à la
chevelure nouée sur la nuque, au carquois, aux techniques artisanales du cuir,
du métal, des étoffes, à l'écriture et aux fonctions sacrées, au feu, au
jugement et au travestisme.
Les villes
bâtirent donc différents temples, et à la surprise générale, Wyrham, grande
citée des magiciens bâtit elle aussi un temple dans la partie commerçante de la
ville. Ce temple, nommé l'Orbe, se tient dans une demie sphère en métal
maintenue par un immense pilier central où se dresse le corps du temple,
composé d'une multitudes de manoirs empilés et à son sommet se trouve "les
Quartiers de la Déesse", une pyramide inversée possédant une unique
fenêtre triangulaire, donnant sur l'entrée du temple. Ce bâtiment entièrement
en métal est également le plus grand jardin de la ville, où une luxuriance de
plantes magiques et exotiques poussent suivant les cycles de la ville.
L’intérieur de la sphère est lui même composé d’une myriade de maison, bâtisses
et jardins, tous part du temple.
Ce temple
n'a pas eu d'égal à travers les royaumes, et Ishtar ne daigna même pas se
rendre à Ellond, Stirifell ou Kibaram pour visiter leurs temples. Elle se décréta
comme protectrice de la cité et garnis le temple de ses plus belles prêtresses,
qui pratiquent librement dans la cité. L'Orbe est le plus grand temple dédié à
Ishtar et toutes les prêtresses ont obligation de s'y rendre une fois par ans
pour la venue de la Déesse. C'est également ici que sont formées les futures
prêtresses, sélectionnées à l'age de 8ans à travers le monde connu.
Credit: jjpeabody_commission 1 for Chronicles
of Atheria_Moradin