La famille Gotvenhaïm

 

CR : La famille Gotvenhaïm




CR n°1 (06/06/2020) : 


Nous somme une famille de Ciezaels itinérants (“des gitans” pour certains), les Gotvenhaïm, descendant de l’illustre Marius Gotvenhaïm, gnome richissime et fin amateur d’art. Les légendes racontent que sa fortune serait dissimulée dans les montagnes entre Tigotha et Kor’Azog, terre d’origine des Ciezaels. Notre groupe est commandé par la matriarche, Mamie Inti, une gnome d’âge vénérable et par les quatres anciens de la famille. Il y a Carolin (surnommé Carol) le chef des charpentiers, Pilirina la cheffe des chasseurs, Θbbvald, un homme mystérieux et peu présent dans la famille qui se fait surnommer Mr Hobb. Et enfin il y a Cornelia, votre narratrice, une gnome assez agée, sorcière, couturière et fabricante de poupée. 

Nous occupons une caravane très rustique et remplie de poupée avec ma famille recomposée : Gumjack le coutelier, mon fils, Bardamu le second, apprenti alchimiste et fils d’un lointain cousin habitant Heldarville (nous le pensons mort car il n’a pas donné nouvelle depuis au moins 1 an), Dismas le barbier, un gnome d'âge mûr qui à pris sous son aile les deux petits afin de leur enseigner son art du combat (on le dit maître d’une technique secrète mais il est particulièrement discret à ce sujet), et Firmin, le mari de Cornelia, rendu sourd et idiot par sa femme après ses nombreux adultères.

Cette histoire commence au milieu du printemps alors que notre petit groupe de caravane s’est arrêtée pour la nuit devant Brumelor, ville connue pour être dirigée par un phoenix se nommant “le scion d’Anu”. A notre arrivée nous avons été alpagués par une quinzaine de soldats aux armoiries bleus. Ils désiraient fouiller nos caravanes mais ont vite vu que nous n’avions rien à cacher. Dismas, fidèle à lui même, parvint immédiatement à leur vendre ses talents de barbier et à se faire bien voir, la fouille fut donc rapide. Nous passèrent la nuit devant les murailles de la ville et tôt le matin un soldat assez gros et mal faggoté vint tambouriner sur notre caravane. Il dit s'appeler le sergent Garcia Lopez et nous demanda de quitter les murailles au plus vite sans quoi il utiliserait la force. Si seulement il savait… Nous l’avons renvoyé vers Mamie Inti, car c’est elle qui prend les décisions dans la famille. Elle n’était pas réveillée et ça a failli tourner à l’escarmouche, il hurlait sur notre matriarche comme si elle était la dernière des gueuses. Il finit par s’en aller et madame Inti convoqua un conseil de famille. 

Pilirina et Carol décidèrent de prendre les chasseurs et les charpentiers avec eux afin d’aller dans les montagnes chasser des aigles géants et récolter du bois de qualité en nous donnant rendez-vous devant la ville pour le solstice d’été. Pendant ce temps nous devions aller en ville avec la caravane de Madame Inti, celle de Mr. Hobb (qui compte s’absenter et nous laisse Sirus, son homme de confiance) ainsi que la nôtre afin d’enrichir la famille d’une manière ou d’une autre. 

Après notre entrée en ville, Sirus se rendit au comptoir de la lanterne, le lieu où tout le commerce se passe en ville, afin de nous obtenir un emplacement de vente sur la place du marché. Il s’y rendit seul en nous disant que les halfelins sont de bien étranges créatures. Nous nous somme installés assez vite et avons commencé à commercer. 

A l’aide de ma magie j'écrivis sur notre caravane “Chez Dismas et Cornelia, barbier, potion, couteaux et grigris en tout genre”. Pendant que je montais mon étal, Dismas commenca à héler la foule en vantant ses talents de barbier, ce qui se révéla assez peu fructueux pour une première journée. Je ne vendit pour ma part qu’un grigri à un demi-elfe étrange, qui s’empressa de l’offrir à un mendiant. Le soir même alors que nous comptions nos maigres gains, Bardamu le second vint m’apporter quelque chose qu’il avait trouvé sur mon étal, sous un de mes grigris. Il s’agissait d’une sorte de boîte en bois marqué d’un insigne métallique mêlant l’emblème des Korgoriaths à un dessin d’araignée. En l’analysant je me rendit compte que c’était un communicateur à sens unique. Il ne pouvait que recevoir, sans envoyer de messages.

Une nouvelle journée se leva, bien meilleure pour Dismas, qui fit une coupe à une dizaine de garde, portant cette fois des tabards rouges. Il les réussit tellement qu’il lui dirent qu’ils parleraient de ses talents aux autres gardes. Pendant ce temps, tandis que je tenais mon étal désespérément vide de clients, un halfelin portant une coupe très étrange, une sorte d’énorme mèche jaune jaune s’approcha. Il était accompagné de trois gardes, un demi-orque et deux humains. Il se mit immédiatement à m’insulter, me traitant de “salope” et de “garce”. Sans lui adresser la parole j’ai demandé au demi-orque dans sa langue (afin que l’autre imbécile ne nous comprenne pas) pourquoi il travaillait pour “le petit homme irritant”. Il me répondit qu’il fallait bien travailler mais je sentis qu’il s’agissait de quelqu’un d’intelligent, bien plus que son employeur.

Selon l’halfelin, j’avais en ma possession un objet lui appartenant, sans doute le communicateur déposé plus tôt par le demi-elfe. Le ton est monté petit à petit jusqu'à ce qu’il commence à vouloir fouiller mon étal. Quand il fut assez proche j’ai lancé une illusion de ma confection, représentant une vieille dame morte s’approchant de lui. Il fit un bond en arrière, même le demi-orque en rigola !

Juste après qu’il ne se soit relevé en m’insultant, ce bon Dismas est arrivé et d’un tour de main, grâce à son parler légendaire, il réussit non seulement à le faire partir, mais aussi à lui refiler quelques pots de la nouvelle “Huile miracle” de Bardamu, L’orelial Exelior. Je ne mettrais pas ça sur mes cheveux si j’étais vous. 

Après ces péripéties, nous nous mirent à réfléchir à d’autres moyens de gagner de l’argent car, bien que plus élevés que la veille, nos gains ne nous permettrait pas de tenir plus de deux semaines ici. Nous convenons qu’il serait bien d'accroître notre réputation en ville afin de pouvoir voler une bonne quantité d’argent sans être soupçonnés. Dismas décida de se rendre à la garnison des gardes à l’emblème rouge tandis que j’irais au comptoir de la lanterne chercher des opportunités.


En arrivant Dismas fit la connaissance du capitaine Mépo Recorda, qui lui dit qu’une quinzaine de ses hommes auraient en effet bien besoin d’une coupe. Il lui expliqua aussi le fonctionnement de la ville. Il y avait trois factions, le faucon de feu , le dragon bleu et l’aigle doré. Dismas se mit au travail et coupa leur cheveux en deux jours. Il fut bien rémunéré et obtenu une autre opportunité de travail de la part d’un des soldats. Ses services étaient requis au “16 rue de la Tour”.

 J’ai profité du premier jour pour fabriquer une poupée d’une grande qualité. Le deuxième jour, je me rendit à la compagnie de la lanterne. Sirus n’avait pas menti, ces halfelins sont bien étranges. 


Une chèvre trônait au milieu de la pièce, éclairée par un spot lumineux puissant. Tout les gens l'observait en formant un cercle. Elle se mit à bêler et sorti une baguette magique de son pis qu’elle agita trois fois. Une grande quantité d’objet et de pièces d’or se mirent à voler partout dans la pièce vers leurs propriétaires respectifs. Quand ce fut terminé un homme arriva avec une carotte et guida la chèvre hors de la pièce. Soudain la salle s’anima, on aurait dit une gigantesque taverne ou une très grande quantité de gens se livraient à d’étranges danses, se faisaient des signes puis s’asseyaient à une table sans logique apparente. On pouvait distinguer quatres endroits identifiés par des tapisseries représentant le trèfle, le coeur, l’as et le pique. Un peu perdu je décidais de chercher une table libre pour comprendre le fonctionnement de cet endroit. Je finis par trouver une halfelin qui m’expliqua les rouages du commerce à la compagnie de la lanterne contre quatre pièces d’argent. L’as de pique signifie le mercenariat, l’as de trèfle ce qui à trait aux animaux ou à la nourriture, le coeur le travail raffiné, l’artisanat etc.., et le carreau signifie les business juteux en tout genre. Elle m’expliqua qu’un accord ici se faisait en trois parties, il faut tout d’abord passer à gauche de quelqu’un ce qui signifie qu’on est potentiellement intéressé par ce que la personne propose. Il faut ensuite faire le tour de la pièce et recroiser les personnes intéressé devant la tapisserie de notre choix en leur faisant des signes. S’ils nous répondent il faut refaire un tour, cette fois ci en faisant du bruit, des cabrioles ou tout ce qui pourrait attirer l’attention pour enfin aller s’asseoir à une table au bon comptoir. J’ai donc décidé de me lancer, ma poupée bien en main, j’ai commencé à faire des signes à tout le monde, j’ai fait ma parade et me suis assis devant la tapisserie représentant un as de coeur. Je fus vite rejoint par une demi-orque assez âgée quoique très bien habillée. Elle fut immédiatement intéressée par ma poupée et proposa de me l’acheter cinquante pièces d’or en échange de ma promesse d’ouvrir un atelier et de lui en confectionner cent d’ici la fin du mois. J’ai accepté tout de suite, nous avions vraiment besoin d’argent, et puis quoi de mieux que d'ouvrir un entrepôt en ville pour nous couvrir de nos futures basses besognes. 


Nous avons décidé de retourner au comptoir le lendemain matin avec Dismas, il serait chargé de chercher des ouvriers pour notre usine pendant que je chercherais un entrepôt. La chèvre trônait toujours au milieu de la salle. A l’aide de sa baguette elle servi cette fois ci un breuvage très noir et amer a tout les gens présents dans la pièce. Je n’avais rien vu de tel et Dismas supporta ca bien mieux que moi, mon pauvre estomac s’en rappelle encore. 

Nous fîmes tous deux nos parades. Je tombais très rapidement sur un groupe de commerçants halfelins prêt à me céder un entrepôt rue de la Pie Carré pour seulement 25 pièces d’or. J’en profitais pour leur demander ou trouver du matériel d’artisanat de bonne facture à Brumelor. Ils me dirigèrent vers Malabur, un commerçant résidant 8 col du Fumar. 

Dismas quand à lui commençait à se faire une réputation en ville. Il ne trouva pas de couturiers mais uniquement des gens qui cherchaient à l’embaucher. Un groupe d’halfelins voulant faire commerce de la barbe et des cheveux lui offrirent quelques pièces pour qu’il leur enseigne son art ce qu’il refusa tandis que des soldats du dragon bleus lui proposèrent un travail plus mystérieux. Pour en savoir plus il devait se rendre à la cellule B32-7 dans l’enceinte du château.

Après cette matinée chargée, je suis allé directement chez Malabur. Quelle ne fut ma surprise en voyant devant la porte de son échoppe Col du Fumar le demi-orque qui accompagnait l’halfelin à la coiffure immonde. C’était donc lui Malabur, bien ma veine cette histoire. Je choisis de discuter tout de même avec lui mais ce fut court et sec. Il me dit que j’avais de la chance de parler sa langue sans quoi je serais déjà mort. Qui plus est, l’élixir du petit Bardamu aurait complètement dénaturé sa coupe de cheveux (c’est sans doute pour le mieux cela dit) et il voudrait nous voir mort. Je décidais de quitter le garde demi-orque tout en lui lâchant encore une ou deux boutades sur “le petit homme irritant”. Je voyais bien qu’il commençait à l'apprécier. 

Pendant ce temps Dismas, n’ayant pas trouvé de couturier aguerri au comptoir de la Lanterne, se rendit à la taverne _______. C’était ici que l’on déposait les annonces pour du travail, du mercenariat ou tout autre commerce particulier. Il écrivit une note indiquant que nous recherchions cinq couturiers qualifié pour un travail d’au moins un mois bien rémunéré. En accrochant l’annonce il tomba sur une note écrite par les hommes du dragon bleu indiquant qu’ils recherchaient des aventuriers pour une mission périlleuse. Il l’arracha de ce pas, si nous ne faisions pas leur mission, personne ne la ferait. Tel est l’esprit de la famille Gotvenhaïm !


Il se rendit ensuite au 16 rue de la Tour histoire de gagner quelques pièces pour bien finir la journée. Il se fit ouvrir par une femme bien pâle, tout de rouge vêtue. Elle dit s'appeler Madame Mozzi et lui expliqua que son grand-père, un vieil homme très malade, avait besoin qu’on lui coupe les cheveux. Aucun barbier n’aurait réussi à l’approcher depuis de nombreuses années en raison de sa condition. Chose étrange, il n’y avait aucune lumière dans la maison, pas même une bougie, et toute les fenêtres étaient barricadés. Madame Mozzi dit à Dismas que c’était car son grand père était effrayé par la lumière du jour. Elle l’amena au second étage de la maison à la lueur d’une bougie et s'arrêta devant une porte particulièrement renforcé. Elle ne l’ouvrit pas mais l’enfonca, ce qui ouvrit sur une pièce très sombre ou l’on pouvait distinguer une forme humanoïde au centre. En se rapprochant, Dismas se rendit compte que l’homme au centre de la pièce était plus un amas de cheveux et de barbes qu’un homme. Ses cheveux étaient si long qu’ils formaient un tapis compacte de trois mètres de rayons autour de l’homme. Il se mit à l’ouvrage et lui fit une coupe ma foi fort réussi. Quand il eut terminé, Madame Mozzi lui demanda de ramasser les cheveux sans faire trop de bruit et de lui remettre, ce qu’il fit. Elle lui offrit quinze pièces d’or, puis s’en alla, les cheveux formant une gigantesque tresse dans sa main. 

Dismas rentra assez tard et, pendant que nous étions en train de souper, nous entendîmes des cris émanant d’une des rue de la ville. La curiosité inhérente à notre peuple n'étant plus à démontrer, Dismas et moi avons tout de suite filer vers la source de ces hurlements. En arrivant Rue de la Tour, nous vîmes un attroupement conséquent. Apparement, un magicien membre de l’ordre du dragon bleu et qui tirait ses pouvoirs de ses cheveux, s’était fait dérober ces dernier durant la soirée. Avec Dismas nous avons tout de suite compris. Nous sommes rentré rapidement à la caravane et avons décidé que Dismas se fasse discret quelques temps d’autant plus que les petits nous dirent que des gardes étaient passé pour nous interroger.


Le lendemain matin, je reçus une lettre de Grand-mère me demandant de mettre des choses particulières à l'intérieur des poupées qu’elle me ferait livrer plus tard. Je n’y voyais aucun inconvénient, a vrai dire on ne se souciait guère des manigances des habitants de cette ville avec Dismas !


Pendant que nous finissions notre petit-déjeuner, nous avons reçu une nouvelle visite de Malabur, beaucoup moins cordiale cette fois ci. Nous avons commencé à nous battre mais ses hommes de main étaient trop nombreux. Heureusement, le sergent Garcia Lopez arriva juste avant que je me fasse rouer de coup au sol, et mis un terme au combat. Il nous fit nous mettre en ligne contre le mur et nous fouilla, essayant de comprendre nos différents. Malabur lui expliqua qu’on avait en notre possession un objet lui appartenant et représentant un emblème Korgoriath mélangé avec une araignée. Lopez décida de fouiller notre caravane mais ressorti sans avoir rien trouvé visiblement. Malabur partir en gromelant, jurant qu’il nous tuerait tous. Dès qu’il fut sûr de son départ, Lopez nous prit à part moi et Dismas et nous sorti l’objet en question, le fourbe… Il pouvait nous coffrer pour ca. On lui proposa d’entrer et de négocier. Il voulait des informations, et nous assura qu’il allait emmener les petits si on ne lui donnait pas ce qu’il demandait. On finit par avouer que Dismas était l’homme ayant coupé les cheveux de leur magicien mais il parvint à se disculper de quelques habiles jeux de mots dont il a le secret et à faire accuser le capitaine Mepo Recorda. Lopez s’en alla gardant tout de même le petit objet magique.


Les jours suivant, nous nous fîmes tout petits. La note de Dismas à propos des couturiers ayant fait le tour de la ville, cinq personnes se présentèrent à nous pour travailler. Deux gnomes, Tom et Tim ainsi que trois humains, Simeon, Malea et Henry. Après avoir envoyé Tim chez Malabur afin qu’il nous obtienne du matériel de bonne qualité, nous avons enfin pu lancer la production. Au bout de quelques semaines de dur labeur Grand-mère vint nous voir à la caravane. Elle avait avec elle une énorme caisse. Elle nous dit qu’il y avait là cent morceaux de bois à mettre à l'intérieur des poupées et qu’elle nous paieraient quatre-mille pièces d’or pour le lot. Elle ajouta à voix basse qu’elle aimerait bien que le moins de personnes possibles soient au courant et que si nous pouvions faire taire nos employés à jamais elle ajouterait quatre mille pièces d’or supplémentaires. 

Nos yeux se mirent à briller d’avidité avec Dismas et nous avons accepté de suite la marché. Grand mère nous donna alors immédiatement une bourse de quatre mille pièce d’or, nous aida à rentrer la caisse et nous dit que le reste serait payé à la livraison. Puis, elle disparut dans la nuit.

Nous nous mirent à réfléchir à notre plan d’action quand germa une idée diabolique dans nos esprits. Nous pourrions faire d’une pierre deux coups, et faire accuser ce con de Malabur du meurtre des employés tout en nous couvrant et empochant une rondelette somme. Tout ce qu’il fallait c’était qu’il soit présent à l’entrepôt au bon moment et, pour cela, il fallait qu’on obtienne le soutien du demi-orque à son service (qui ne devrait pas être trop dur à soudoyer pour quelques centaines de pièces d’or).


On lui fit donc parvenir un message par un gamin des rues, en lui donnant rendez-vous au plus vite à la taverne. Nous ne l’avons pas attendu longtemps, et il s’est assez vite montré particulièrement intéressé. 

Nous avons discuté en Orque pendant un moment dans la taverne, lui racontant nos péripéties en ville mais, dès que je prononçait le nom de la cellule B32-7 qui avait offert du travail à Dismas, il se leva, griffona une note et nous laissa en précipitation. Ce papier nous donnait rendez vous deux jours plus tard, à 19h au 8 impasse du chat bandant pour une partie de poker ! 

On profita de ces deux jours pour planifier le meurtre des employés. Gumjack était chargé de trouver un poison puissant, et il revint avec une bouteille d’un des poisons les plus puissant que je n’ai jamais vu. Nous l’avons tester sur une des poules du garde manger qui s’est instantanément liquéfiée. Quand à lui, Bardamu devait trouver de l’alcool de bonne qualité, et il revint avec plusieurs bouteilles d’hydromel Korgromel. Pendant ce temps moi et Dismas allèrent à l’usine pour féliciter les employés, leur offrant primes et augmentations à tout va pour endormir leurs esprits, et leur proposant un pot pour fêter le succès de notre entreprise dans 3 jours à midi. C’était d’autant plus crédible que grand-mère avait fait coller des affiches publicitaires pour mes poupées partout dans la ville. Le lendemain soir, la production était terminée, nous avons livré grand-mère à l'adresse indiquée. 

Nous étions le jour de la partie de poker. Nous sommes arrivés devant une maison somptueuse impasse du chat bandant, sans doute la plus belle du quartier est de la ville. Un domestique nous à ouvert et à l’annonce de la partie de poker nous a laissé entrer en nous emmenant à l’étage. Nous y avons trouvé Bomao (le demi orque) et grand-mère attablés mais aussi un homme encapuchonné avec un symbole d’araignée sur la tête qui dit s'appeler Yuni Filraen et un gobelin particulièrement chétif. Bomao et grand-mère se sont immédiatement porté garants de nous. La nous avons expliqué notre plan qui leur a plu tout de suite. Ils ne m’avaient pas l’air très friands de Malabur. Bomao nous dit qu’il serait à l'entrepôt avec lui le lendemain à 13h. L’étau se resserrait ! Ensuite l’homme étrange (qui semblait en vérité être un mirage ou une illusion) se mit à parler “l’armée est proche, les jeux sont faits, quand les cors sonneront, nous marcherons sur la ville”. Puis ils nous congédièrent. En sortant de la pièce quel ne fut pas notre surprise de nous retrouver directement dans la rue ! De plus le domestique gardant la maison semblait ne pas nous reconnaître, voilà une bien étrange magie.

Il était temps pour les derniers préparatifs. Toute la famille irait à l'entrepôt le matin afin de nous assurer que personne n’en sorte vivant. Vers 12h30 Dismas se rendrait à la garde pour prévenir le sergent Lopez que Malabur est devenu fou et nous attaque pendant que nous maquillerons la scène de crime et filerons discrètement. 

C’était le moment, nous avions à peine fini les préparatifs que les premiers employés arrivaient déja. Nous les avons fait s’asseoir à un bout d’une grande table avec Dismas et moi à l’autre bout. Bardamu a apporté deux bouteilles, une pour chaque côté, et a servi des verres à tout le monde. J’allais porter un toast quand soudain Tim intervint. Il semblait se douter de quelque chose. Après un moment de discussion il rallia les autres employés et obtint que nous buvions chacun du contenu des deux bouteilles. Nous avons accepté sachant que j’avais un tour dans mon chapeau permettant de nous sortir de cette situation. 

Après que Bardamu nous ait servi, j’ai discrètement lancé une illusion depuis le dessous de la table sur mes bras et ceux de Dismas. 

Puis j’ai porté un toast, les employés ont levé leur verre et leur agonie a commencé. Tim m’a lancé un “Salope” avant de s’effondrer, raide mort, comme ses petits camarades. Mais il ne fallait pas crier victoire trop vite. Dismas fila au poste de garde tandis qu’avec les petits, nous tranchèrent la gorge des employés et déplacèrent leur corps devant leur poste de travail. Puis nous somme rentré en catimini à la caravane place du marche. Dismas, quand à lui, réussi rapidement à convaincre Garcia, mais nous étions un peu en retard à cause de Tim ! 

En arrivant à l'entrepôt, il n’y avait personne, mais en le fouillant, Garcia trouva Malabur en train d’essayer de s’échapper par l’arrière. Il le mis en prison sur le champ et se montra désolé pour nous.. Il nous dit qu’il enverrait la morgue s’occuper des cadavres. Quel imbécile ce Lopez ! 

En rentrant à la caravane, nous avons trouvé un paquet contenant les 4000 pièces d’ors restantes que nous avons pris soin de cacher avec le reste de la somme dans les poupées qui jonchent les murs et la plafond de ma caravane.

Après cela nous avons bien pris soin de nous montrer éploré en ville tout en allant acheter de quoi nettoyer l'entrepôt. Mais en y retournant nous avons entendu du bruit venant d’un des placards. En l’ouvrant nous sommes tombé sur Bomao, extrêmement blessé. Nous l’avons soigné et fait sortir par derrière. 

En revenant à notre caravane, nous avons entendu les cors de la ville sonner. L’armée de Yuni Filraen était proche. Mamie Inti vint dans notre caravane afin de nous faire profiter du spectacle dans sa boule de cristal !


Cinematique :

ORQUE TROLL GOBELIN

combat dragon noir phoenix,

AIGLE VOLANT

Derniere defense du chateau 

Dragon bleus, trolls 

Dragon meurt







On retrouve mere grand. On bouge nos carlouch

Saliah l’ancienne 

malle noir verre ou vouivre

Demain soir au 7 rue domino . 



Apprecie les peintures

Au sommet de sa gloire tableau de lui même whyram, l’integralité de ses richesses

La legende raconte qu’elle est dans sa derniere demeure. 



  

Entretien avec la grande reservirste chef de la bibliotheque.