La Rajh' Balmoloch

Lors d'une journée comme les autres, un groupe de 40 cavaliers, composé de 5 amirals, dont un camouflé par une cape noire, arriva au camps. Leur venue fût synonyme d'un banquet, et l'on festoyat dans le camp de Delos. La cavalerie revenait du front, c'était donc le moment pour profiter des victuailles, de la chaire fraiche, et du bon vin - du moins ce que pensait Asdiel. Ils étaient généreux et aimaient à ce qu'on s'occupe d'eux. Quelques uns des amiraux vinrent parler aux prisonniers les plus exemplaires : les artisans comme les valeureux. Leur intérêt pour ceux-là semblait dépasser la simple reconnaissance, comme si un choix s'imposait. C'est à la fin du banquet qu'Asdiel et ses camarades comprirent qu'ils avaient été choisi. Une dizaine d'entre eux, regrouppé dans une salle luxuriante, face à un mirroir que ne reflettait ni leur visage ni leur silhouette, virent entrer l'homme emmitouflé. Ils leurs annonça qu'il les emmenait en Kir'teh afin de faire le Rajh Balmeloch. Les Hommes les plus valeureux étaient dirigé dans la fosse aux lions. Simple épreuve, totale suicide, ou divine bénédiction, il n'en surent rien si ce n'est que participer à cette grande fête était considéré comme un honneur. Dès leur entré, ils eurent leur premier choix : une porte pour chaque artisanat qu'ils leur avaient été attribué, ou la porte que rien n'indiquait mis à part un cercle lumineux. Ils entrerent tous dans celle du cercle - Asdiel, Radi, Adamante et Eta, ainsi que tous les autres qui choisirent de s'avancer dans le cercle. Ils y découvrérent une forêt calcinée, comme meurtrie par le temps et les ravages de la haine. Progressivement, en savancant ds la forêt, les hommes perdaient leur sang-froid, leur courage s'évaporait mètre après mètre, et de plus en plus renoncèrent à avancer ds la foret. Le doute s'installait dans le groupe jusqu'à ce qu'il n'en reste que 20. "Jusqu'où avancer alors qu'on ne sait rien d'où aller" "Où est ce qu'elle est cette sortie?!" "Pourquoi on avance?!"... Ils arrivèrent a un grand siège d'onyx, sur lequel était installé un homme à tête de félin, ornementé d'une multitude de bijoux d'or, d'argent et de vermeil, vetu d'habit fin et léger à tel point que la brise semblait caresser sa silhouette. La carrure de cet homme imposait le respect et la soumssion. Perché son son trône immaculé noir et blanc, il observait les nouveaux aventuriers ; un regard étrange mélant à la fois l'obscénité et l'intéressement. "Alors... comme ca, vous navez pas fait demi tour!... Personne ne répondit. Divertissez moi!" leur dit il, d'un ton menaçant empreint d'une satisfaction malaisante. Commençat à se former une pléiade de bouffoneries, de ridicule et de divertissement, comme il aurait pu en demander. Asdiel n'y prit part, tout comme ses 3 compagnons, elle s'en méfiait bien trop. Elle prit conscience du danger et tourna ses talons. Malheureusement ce qui devait arriver arriva. La pléiade, il sen moquait. La chasse commencait. Les premiers furent les moins souffrant, les plus lents, les suivants. Ceux qui se cachaient aux alentours eurent beaucoup de peine à dissimuler leurs halétement, tandis que les plus rapides n'eurent tout simplement pas le temps. Cette horrible rhapsodie perçait aux quatres coins de la forêt si bien qu'on ne savait d'oû venait le mal. La gauche comme la droite ne semblait être un échappatoire, pas plus que la fuite n'apparaissait comme un pur suicide. Les ronces et les branchages écorchaient le corps d'Asdiel, mais elle s'en fichait. Pour une fois elle ressentait l'envie de vivre. Elle s'enfouit dans la boue, certes couvertes d'épines, mais à l'abri du tigre, elle se cachait. La nuit fût une horrible épreuve, pour elle comme pour ses camarades. Au petit matin ils se réveillerent en sursaut, le corps meurtri et la tête pleine d'horreur. Les tremblements prirent quelque temps à s'estomper. Tout en vacilliant, Asdiel, Radi, Adamante et Eta prirent conscience qu'ils se trouvaient dans une pairie, un trou de verdure ou sautait une rivière. Les premiers instants furent incongrue pour Asdiel. Il ne lui manquait pourtant pas de logique ; elles ne comprenait pas. "A t'il jamais existé une beauté qui ne soit aussi pur que dans mon esprit?" s'étonnat-elle. Elle s'éprit alors d'une immense joie juvénile, de celle qu'un enfant pourrait avoir avec sa mère. La prairie enjolait sa peau, la rosée enveloppait son corps, et le vent recouvrait son visage. Une douleur lui lancina soudainement au dos ; la marque de balmeloch s'était incrustée, recouvrant l'entierté de son dos. Elle se jeta dans le canal qui se présentait à ses yeux, en esperant éteindre la douleur qui la brulait avec véhémence. Elle fût prise d'une soudaine humeur angélique, et lança Lumière du jour. Cest a ce moment qu'Asdiel reçut la grâce de Anou. Elle se promit de d'anéantir tout ce qui pouvait être à l'origine de cette fichue Rajh Balmeloch.

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